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GAËL ET LES CAÏMANS

// Bantu fous //

Après son premier album Tata Combas sorti en 2016, découvrez Bantu fous, le nouvel album du groupe Gaël et les caïmans. Sortie prévue en juillet  2019.

GAËL MANANGOU

Chanteur et instrumentiste virtuose

Gaël Manangou, leader du groupe Gaël et les caïmans, est un des artistes les plus prometteurs du Congo. Il est non seulement un chanteur très talentueux, mais aussi un poly-instrumentiste confirmé. En effet, il excelle dans la pratique de la sanza et des percussions, et est également le créateur d'un instrument original qu'il a nommé le Kulumenta, sorte de clarinette fabriquée avec des matériaux locaux. Auteur et compositeur de ses œuvres, il sait créer un univers artistique atypique, une musique de recherche fusionnant les genres et les influences diverses.

 

Son attrait pour la musique lui vient de son père, dirigeant dans un groupe religieux. C'est donc à travers les chorales des églises qu'il s'initie à la musique. A la mort de son père, il connaît un choc le pousse lui et sa famille a connaître de grosses difficultés. Obligé d'arrêter sa scolarité faute de moyens financiers, il forme un groupe avec d'autres jeunes vivant dans la rue, en fabriquant des percussions avec des matériaux de récupération. Quelques années plus tard, il rencontre le griot Prince Mpoutou qui lui apprend à jouer de la sanza. C'est avec cet instrument qu'il livre son premier concert à la Pagode, salle de l'Institut français de Pointe-Noire. S'en suit une longue période au cours de laquelle Gaël collabore avec de très nombreux artistes : Kareyce Fotso du Cameroun, Alfred et Bernard du Rwanda, le groupe Archimusic de France, Djonimbo de la RDC, Bamba du Sénégal, Vice lelo de l'Angola, et les congolais Jacques Loubelo, Kaly Djatou, Christian Ouissyka et Freddy Massamba. C'est de ces collaborations qu'il a su tirer aujourd'hui l'originalité et la diversité de sa musique.

 

En 2012, à l'IFC de Pointe-Noire, il se lie d'amitié avec le grand peintre contemporain Robert Combas qui décide de l'emmener à Lyon pour la rétrospective qui lui est consacrée au Musée d'Art Contemporain. Là encore, le charisme de Gaël fait merveille et il a le plaisir de jouer sur plusieurs scènes, comme le Transbordeur à Villeurbanne, avec plusieurs musiciens français.

 

A la suite de cette expérience, il rentre au Congo et s'engage dans son premier album. Il s'entoure d'un groupe de musiciens de talent qu'il nomme Ngolo za Ngandou, ce qui signifie « la force du caïman ». Appuyé par le label de jazz VLF production, il signe son premier album « Tata combas ». Il aura l'occasion de jouer ce répertoire sur de nombreuses scènes au Congo, ainsi qu'en Angola. Le groupe est également sélectionné pour le festival Masa d'Abidjan en 2016. L'Institut français de Pointe-Noire choisit également de l'appuyer dans le cadre d'un de ses projets visant la professionnalisation des artistes congolais.

 

Toujours à la recherche de nouvelles expériences, Gaël choisit de quitter le Congo en 2018. Sur la route du Sénégal, il rencontre un label à Bobo-dioulasso, au Burkina Faso, Bènkadi Production, et décide de s'installer dans cette ville pour débuter un nouveau projet d'album. La famille des caïmans de Gaël s'agrandit à cette occasion, intégrant des musciencs burkinabés comme Yaya et Lassina Diabté, et le guitariste classique français Mélo. L'album de 16 titres s'intitule « Bantu fous ». Sa sortie est prévue en 2019.

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